lundi 24 septembre 2012

Sceptique, je suis

Comme je suis originaire de Lévis, je retourne chez moi à presque toutes les fins de semaines afin d'aller voir mes amis, mes parents et mon copain. Un jour alors que je voyageais vers Lévis avec Marie-Ève et Caroline qui sont deux de mes colocataires, Marie-Ève, nous fait remarquer une maison abandonnée au fond d'un champ, dans les alentours de Trois-Pistoles. En fait, il s'agit davantage d'une ruine de maison que d'une maison entière.

Elle nous mentionne que cet ancien bâtiment est réputé pour être hanté, que plusieurs personnes l'ont acheté dans le but de la détruire et de la rebâtir mais qu'à chaque fois, quelque chose de terrible arrivait aux travailleurs, les empêchant de continuer les travaux.
La discussion s'arrête là et nous n'y pensons plus.

Quatre jours plus tard, alors que nous faisons le trajet inverse, Caroline revient sur l'histoire de cette mystérieuse maison. Elle nous dit qu'elle en a parlé avec sa mère pendant la fin de semaine et qu'elles sont allées chercher sur internet pour savoir ce qui avait bien pu se passer avec cette maison. Elles sont tombées alors sur une page web évoquant que ce lieu fût construit dans les années 1800 et qu'à l'époque, plusieurs pilotes de bateaux s'y réunissaient afin de festoyer. Un soir, lors d'une de ces fêtes, une bagarre aurait éclatée et un homme serait mort. Son cadavre aurait alors été enterré dans la cave de l'établissement afin de camoufler le crime. On raconte que depuis cette sinistre soirée, l'esprit de l'homme a fait fuir tous ceux qui ont tenté de s'installer à l'intérieur de cette maison, et qu'il a blessé tous les hommes voulant la détruire ou la rénover.


Je suis toujours septique face à ce genre de légendes ; je ne sais jamais si j'y crois ou non. On entend tellement d'histoires d'esprits et de manifestations paranormales mais jamais rien n'a vraiment été prouvé, il m'est donc très difficile d'évaluer les probabilités de l'existence de ces phénomènes. Quoi qu'il en soit, je trouve cela très divertissent de me dire que chaque fin de semaine, je passe près d'un lieu qui fait l'objet d'une légende!

Mon camp de jour

C'est lorsqu'on cherche qu'il est plus difficile de trouver.
C'est pourquoi pour mon premier message, à défaut d'écrire sur quelque chose extraordinairement original, j'ai choisi d'écrire sur un sujet qui prend beaucoup de mon temps pendant l'été, mais que j'aime passionnément et j'ai nommé : Le camp de jour.
Celui où je travaille s'appelle officiellement le Camp de jour du Collège de Lévis et se situe... à Lévis.


Abrité par une école secondaire privée vieille de plus de 150 ans, le Camp de jour du Collège de Lévis offre une panoplie de camps spécialisés qui attirent plusieurs centaines d'enfants à chaque année.

  • Camp de cuisine
  • Camps de sports
  • Camp de scrapbooking
  • Camp d'anglais
  • Camp arts martiaux
  • et plusieurs autres

Les inscriptions sont faites par semaine (et non pas par été, comme dans la majorité des terrains de jeux) et donc un animateur ne donne pas toujours les même camps et n'a pas toujours le même groupe.
Étant donné que c'est un camp dit « privé », l'équipe d'animation dispose d'un budget assez élevé qui permet d'avoir un éventail assez impressionnant de matériel de sport, de bricolage et de cuisine pour l'élaboration de toutes sortes d'activités.

Tout ceci est bien beau, mais je me demande parfois si je ne devrais pas aller voir ailleurs pour, justement, voir autre chose. La clientèle que nous avons au camp est une clientèle assez aisée car les prix sont beaucoup plus élevés pour une semaine seulement que pour un été complet dans un terrain de jeux de ville. Ainsi, les problématiques que l'on rencontre en tant qu'animateurs (et parallèlement en tant qu'intervenants) ne sont pas les mêmes que dans un environnement plus modeste.
Je dis cela parce que je fonctionne « par défis » dans ma vie, et qu'après quatre étés au camp de jour du Collège de Lévis, les défis sont de moins en moins nombreux.

Pour avoir parlé avec plusieurs personnes qui travaillent dans des camps ou des terrains de jeux plus humbles, je me rend compte qu'il y a dans ces environnements davantage de problématiques a rencontrer et que cela peut être beaucoup plus motivant, car l'animateur doit toujours être alerte et prêt à réagir et à trouver la bonne solution.

Mais il est vrai que je suis bien dans mes pantoufles et que changer de camp me serait très difficile car j'y suis attachée et je connais bien les procédures de chacune de mes tâches.

Il me reste huit mois pour me décider!